Celui-ci était prévu cette année, mais j’ai piqué la très bonne idée à Gilles, le retour par les lacs en faisant une boucle, merci Gilles. Arrivé au parking du Lis 1130m vers 14h, montée au refuge du Maupas 2430m tranquillement … Lire la suite →
A l’occasion d’une virée familiale à Andorre la vieille, petite visite au plus haut sommet de la principauté, le pic de la ComaPédrosa. Départ d’Arinsal d’abord sur une piste qui devient assez vite un sentier. Ça monte tranquillement dans la … Lire la suite →
Pour continuer la série des 3000 je suis allé visiter les pics de Tapou. Approche la veille de Toulouse je suis allé passer la nuit à l’excellent gite du Gypaéte à Gavarnie pour être à pied d’œuvre de bonne heure … Lire la suite →
Nous sommes partis de l’hospice du Rioumajou par le GR qui monte au port d’Ourdissetou 2403m. Le sentier est super agréable, les paysages sont doux, vallonnés et bien verts jusqu’au port. On prend une belle claque en découvrant la vue … Lire la suite →
Cela faisait très longtemps que j’avais envie de visiter les sommets du cap Corse, en effet en arrivant ou en partant en bateau, on a le temps de les contempler et même de deviner les itinéraires pour y arriver. Cyril le mari de ma petite sœur m’accompagne cette fois. Nous sommes parti du petit village de Pozzo a environ 300m d’altitude, nous sommes obligés de traverser ses mignonnes petites ruelles pleines de charme et très bien aménagées pour trouver le départ du sentier. Celui-ci monte sec à travers le maquis dans un premier temps puis se couche un peu. Derrière nous le spectacle est grandiose, je n’arrête pas de prendre des photos des iles, des ferries qui passent, de l’étang de Biguglia que l’on voit au loin, c’est magnifique. Bon grès, mal grès nous arrivons au Bocca di Santa Maria 1100m, et nous découvrons avec bonheur le golfe de St Florent. La mer est des 2 côtés dorénavant et nous ne savons plus ou regarder tellement c’est beau. Nous restons un moment puis nous continuons vers le sommet en descendant un peu sur le versant Ouest pour virer à droite et longer la crête en contrebas. Nous arrivons au sommet par une dernière rampe assez sèche. Malgré la brume, la vue du sommet est magique, la mer est partout autour de nous, nous voyons les iles d’Elbe, de Capraia, Montecristo, Pianosa et nous distinguons même Piombino sur la côte Italienne. Nous voyons aussi Ile Rousse, St Florent, le désert des Agriates, l’étang de Biguglia, le cap Corse et ses villages etc… c’est magique. Il est 10h et il commence a faire chaud maintenant, donc après les photos traditionnelles du sommet, nous entamons la descente par le même chemin. Nous serons rattrapés par la chaleur au bocca di Santa Maria et nous arriverons au village dans un bain de sueur. Nous trouverons un petit coin charmant sous un murier platane pour boire un apéro bien mérité et casser la croute avant de reprendre le chemin de la maison.
Parti pour une balade familiale, j’avais quand même quelques sommets en tête que je n’avais pas encore fait dans le coin comme le Capu a i Sorbi par exemple. Départ matinal des bergeries de Grotelle en famille, montée tranquille jusqu’au Melo puis au Capitello sans Pb. Il souffle une belle petite brise et il fait même un peu frisquet la haut, ça sera mieux avec le soleil qui ne tarde pas à arriver. Après avoir bu le café, mon frère et les enfants redescendront au lac de Melo, nous avec Jeannot on part visiter les sommets. Depuis le lac nous montons à la brèche du Capitello par un couloir d’éboulis, on rejoint le GR20 en haut puis on se dirige vers Bocca Alle Porte ancien passage le plus haut du GR20, 2225m. Il n’y a pas de chemin , ni de cairns pour le Capu a i Sorbi, alors depuis le col nous visualisons à peu prés un itinéraire et on se lance. Ce n’est pas commode d’avancer tantôt dans un pierrier tantôt des dalles puis de l’herbe… enfin nous arrivons tant bien que mal au sommet 2265m. Jolie vue du sommet et après quelques photos nous entamons la descente, on redescendra direct sur le GR20 au lieu de repasser en travers dans les pierriers comme à l’aller, puis on remonte au Bocca Alle Porte. Il me reste encore un peu de jus et je demande à Jeannot s’il veut m’accompagner à la Punta Alle Porte, lui en a assez et redescend. Le sommet n’est pas bien loin et j’y suis assez vite, bon j’avais déjà fait ce sommet lors de mon passage du GR20, donc je ne m’attarde pas et entame la descente. Je retrouve tout le monde au lac de Melo et ce sera apéro puis casse croute avant de redescendre au parking ou Jeannot nous payera une bonne mousse pour finir cette belle journée.
C’est un sommet qui se mérite, il n’y a quasiment pas de sentier bien marqué mais c’est très bien cairné et ça monte raide du début à la fin, surtout les derniers 500m de dénivelé dans un pierrier bien pénible suivi de gros blocs et pour finir une petite cheminée, voila le topo si vous voulez vous lancer. Le sentier démarre d’un petit parking à environ 3 km d’Asco, ça monte bien tantôt dans la pierraille tantôt en forêt jusqu’à traverser le ruisseau de Casanovaccia vers 1350m qui annonce l’arrivée aux bergeries de l’Entrada 1380m. Continuer à suivre les cairns qui passent dans une belle forêt de pins Lariccio puis continuent dans la pierraille jusqu’à un petit plateau d’où on peut voir la montée finale et le sommet. La dernière partie dans ce pierrier est bien pénible et assez long, s’ensuit de gros blocs qu’il faut passer au mieux pour arriver dans la petite cheminée finale très facile et enfin le sommet apparaît avec ses 2 croix. La vue sur la grande barrière est superbe mais avec la chaleur et la brume qui va avec, nous ne verrons pas bien loin malheureusement. Après avoir fêté ça avec un petit jaune bien mérité, nous entamons la descente jusqu’au ruisseau pour casser la croute au frais et finir cette belle journée en montagne.
Départ : d’un petit parking à gauche à environ 3 km d’Asco
Nous voilà parti le samedi après midi des granges d’astau, pour aller dormir au refuge d’Espingo le soir même. Il est 15h30 et il fait une chaleur infernale, la montée sera dure et on arrivera trempé jusqu’au slip. On aura le temps de se laver un peu et de boire une mousse avant le repas qui sera excellent et copieux. Après le petit dej, départ vers 6h30 du refuge, il fait déjà chaud, c’est fou à cette altitude. Pas de Pb jusqu’à la Coume d’Abesque ou il faut bifurquer à droite et prendre le chemin de la VN des Spijeoles. Passé le 1er coup de cul il faut laisser le chemin et partir en hors sentier à travers les pelouses. Ça monte raide et il faut prendre son mal en patience car cela dure plus d’une heure. On trouve un cairn de temps en temps de-ci de-là. On arrive au pied de l’éperon du Belloc qu’il faut contourner au mieux puis redescendre un peu et passer au bord de petits lacs à moitié glacé encore. La brèche Belloc est en vue. Normalement en cette saison le couloir à 45° se remonte en crampon piolet mais là il n’y a déjà plus assez de neige. Alain n’a pas pris les crampons, heureusement moi je les ai. Le 1er névé se passe facilement même Alain sans crampon y arrive. Le 2eme par contre est beaucoup plus redressé. Je monte donc en 1er et j’assure Alain jusqu’à la fin du névé, il repassera en tête pour finir de gravir cette satanée brèche ou rien ne tient sous les pieds, un vrai calvaire. On a perdu un temps précieux sur la brèche. Plus haut le rocher est bien meilleur, on louvoie par des vires mais ça grimpouille quand même par endroits en II+ ou III assez aérien mais c’est court. Le Belloc 3008m est atteint, superbe vue sur tous les 3000 du Luchonnais et la suite de la crête jusqu’au Spijeoles. La crête est facile, un peu aérienne par endroits mais rien de méchant. Au départ nous devions aller jusqu’au pic Gourdon mais vu l’heure et les nuages noirs qui arrivent, nous décidons de redescendre. On sera rattrapé par l’orage à Espingo. Il ne sera pas violent heureusement et on est quitte pour une bonne averse qui nous rafraichira un peu. On arrivera aux granges d’Astau vers 17h pour boire une bonne mousse rafraichissante et rentrer dans nos pénates après ce bon moment passé en montagne.
Cotation : PD+
Départ : 1er jour des granges d’Astau 1139m, 2eme jour du refuge d’Espingo 1950m
Au départ de la maison du Valier 930m, les parkings sont bondés et j’ai du mal à trouver une place à 7h30 du matin …..pourtant, je suis le seul a prendre le chemin du Trapech. Le départ du sentier en forêt est bien raide et ça dure une heure comme ça, mais c’est bien c’est à l’ombre, surtout pour le retour. Au sortir de la forêt la cabane de l’Artigue est de suite là 1420m. Le troupeau de brebis est juste au dessus et les chiens m’aboient dessus. J’attendrais prudemment que le troupeau passe et aille se mettre à l’ombre. La jeune petite bergère vient me voir pour me remercier d’avoir attendu et on discutera un petit moment. Puis je continuerais mon chemin en passant par les 2 cabanes de Trapech et le col de Part 1856m. Les vaches sont là tranquilles allongées dans l’herbe. Je continue en crête dorénavant, le petit air qui souffle fait du bien car il commence a faire chaud. Je passe par le Cap de la Raspe, le Pourtillou est encore bien loin d’ici. Le chemin continue et passe un peu en dessous de la crête jusqu’à un petit col sans nom, de là on passe sur le versant Est et j’arrive au col du Pourtillou 2172m au pied de la dernière et rude montée vers le sommet. Je resterais au sommet pour casser la croute et profiter de la vue malgré la chaleur torride qui règne. J’en serais a 4l d’eau quand j’arriverais au parking sans avoir vu âme qui vive de la journée à par la petite bergère, et il y a au moins 100 voitures au parking…….
Il y avait bien longtemps que nous n’étions pas monté à Barroude par ce côté, nous avons donc décidé d’aller donner quelques coups de fouet pour voir s’il y a quelques poissons a prendre. La montée est toujours aussi agréable dans ce cadre splendide dés qu’on arrive sur le plateau. Nous apercevons des isards en nombre avec leurs petits ainsi que de nombreuses marmottes . Arrivé sur le plateau des lacs, la neige est encore bien présente et le grand lac est encore un peu pris par les glaces. Nous attaquons la pêche mais rien ne bouge, on monte au petit lac au dessus pour voir si c’est mieux….pareil. Il est midi et demi et la faim nous rattrape, nous commençons à manger lorsqu’un gros nuage et quelques gouttes nous font peur. Heureusement il passera vite et le beau soleil revient et avec lui nous commençons à voir quelques gobages. Alain fera 2 truitelles et les gobages se calment, je décide donc de plier la canne et de monter au pic de port Vieux, Alain y croit encore et reste pêcher. 1h plus tard je suis au sommet que je connais déjà mais la vue y est toujours aussi belle surtout sur les lacs et la muraille de Barroude. Je ne reste pas et après quelques photos je redescends rejoindre Alain qui regrettera de ne pas être venu car aucune truite n’est venue lui faire plaisir. Nous descendrons assez rapidement car il est déjà 16h30 et je ne veux pas rater le match du Stade Toulousain ce soir en barrage pour la demi-finale.
Départ : du petit parking dans l’épingle de la route du tunel 1380m